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  • Lu dans lapresse.ca article pur dans Le Soleil d'Yves Dalpé

    Steve Jobs un mauvais modèle?

     

    (Québec) Un de mes clients, chef d'entreprise, m'a inquiété quand il m'a parlé de la biographie de Steve Jobs qu'il était en train de lire. Plutôt que d'être scandalisé par le mauvais traitement infligé par Steve Jobs à ses collaborateurs et employés, il le prenait comme modèle.

    Voilà un homme, pensait-il, qui a su s'entourer de gens assez forts pour subir les caprices de leur patron et qui sont devenus encore plus forts de cette manière. Les faibles auraient été ainsi éliminés de l'entreprise au profit du succès d'Apple.

    Cette réflexion de mon client m'a laissé songeur. Cela m'a fait craindre un retour d'attitudes despotiques dans la direction de subalternes. Comme si on croyait qu'il faille harceler ses employés pour les amener à donner le meilleur d'eux-mêmes.

    Depuis plusieurs années, nous vivons un long processus de sensibilisation aux relations interpersonnelles qui se manifeste aussi bien dans l'intimité que dans les relations au travail. Et nous bénéficions tous de cette culture de respect des employés comme des clients.

     

    Quand j'ai été initié au concept de l'empathie durant mes études universitaires, dans les années 60, c'était un concept totalement méconnu du public. Maintenant, le mot pénètre notre culture. Ce n'est pas par hasard. Les gens sont plus délicats en général les uns envers les autres, selon moi. On se place plus spontanément dans les souliers des autres pour les comprendre.

    Voilà plusieurs années, quand j'entendais mes clients raconter comment ils étaient malmenés par leurs patrons arrogants et méprisants, je désirais qu'un jour ce soit illégal de s'en prendre ainsi à ses subalternes. Je n'avais pas prévu que cela arriverait si vite.

    Bravo aux lois sur le harcèlement psychologique et la violence au travail. En passant, saviez-vous que c'est nous, les Québécois, qui avons été les premiers en Amérique du Nord à proclamer une loi contre le harcèlement psychologique? La société devient de plus en plus sensible aux émotions individuelles, et c'est toute une victoire.

    D'ailleurs, en réalité, les entreprises sont d'autant plus fortes et efficaces qu'elles restreignent l'ascension des narcissiques aux divers postes de direction. Connaissant les données de base en psychologie, je parie qu'aujourd'hui tous les manuels de gestion enseignent que le premier principe d'une saine administration consiste à valoriser l'apport de ses employés et à promouvoir leurs initiatives. Je suis convaincu qu'on y fait valoir l'effet désastreux du manque de respect et de considération d'un employé sur son rendement professionnel.

    Société issue de la violence

    Malheureusement, nous revenons de loin en cette matière. En effet, nos sociétés sont issues de la violence. Autrefois, c'était la loi du plus fort qui s'appliquait. Tellement que même le contour des pays du monde entier a été dessiné par la violence des guerres. Et les rois n'étaient-ils pas autre chose que des hommes violents qui, au départ de leur dynastie, avaient réussi à assujettir leur entourage par la force et la violence?

    J'espère que le vénéré feu Steve Jobs ne fera pas trop rêver les gens qui ont un trouble de la personnalité comme lui. Tant mieux si nous jouissons de ses merveilleux produits technologiques. Et apprécions tout de même son génie tout autant que sa passion.

    Mais ne le prenons surtout pas comme modèle de gestionnaire. Son héritage colossal et impressionnant risque de faire rêver les narcissiques et de leur envoyer un bien mauvais message sur le traitement à infliger à leur entourage, alors qu'ils ont déjà cette propension. Des services de guidance individuels sont maintenant offerts aux patrons rudes.

    On leur enseigne comment adopter des attitudes positives au lieu de malmener leurs employés en s'imaginant atteindre ainsi plus d'efficacité. Je participais au congrès des médiateurs américains la semaine dernière à La Nouvelle-Orléans et j'ai assisté à un atelier sur ce sujet. On y a clairement étiqueté Steve Jobs comme un «patron abrasif», un antimodèle.

    Le modèle de santé que préconisent les psychologues a de vastes répercussions, incluant des rapports interpersonnels harmonieux et respectueux autant dans la vie personnelle qu'au travail. Un milieu de travail malsain où les gens sont malheureux peut non seulement accroître le nombre de personnes en dépression, mais aussi le nombre de personnes atteintes de maladies du coeur et d'autres maladies.

    En général, les entreprises efficaces sont des lieux où il fait bon vivre. Des employés heureux donnent du rendement. Au contraire, les patrons trop axés sur le rendement au détriment du bien-être de leurs employés finissent par tout gâcher. Le succès de Steve Jobs peut nous laisser croire le contraire. Mais je ne recommanderais pas son style de gestion despotique, qui est habituellement catastrophique.

  • Réouverture de Maxim's

     

    Maxim’s de Paris crée l’événement sur plus de 1000 m2

     Après un an de travaux, Maxim's de Paris, le célèbre restaurant du 3, rue Royale s'agrandit pour offrir plus de 1000 m2 dédiés à l'événementiel et un business center.

    Situé au coeur de Paris à la Concorde, ce haut lieu, témoin des plus fêtes parisiennes, accueille tous vos événements : Soirées de fin d'année, Dîners, Cocktails, Showrooms, Lancements de produits, Concerts, Défilés, Conférences, Déjeuners de 20 à 600 personnes.

    Plusieurs espaces aux multiples configurations dont la Grande Salle Mythique, les salons en enfilade et la belle terrasse fumoir composent le nouvel ensemble Maxim's.


    Rendez-vous sur www.maxims-de-paris-evenementiel.com

     

    Maxim's de Paris - 3, rue Royale - 75 008 Paris - tél : 01 42 66 69 20 - e-mail : gdesabran@pierrecardin.fr

    www.maxims-de-paris-evenementiel.com

  • Baromètre de l'Anaé : les agences en quête de légitimité

    Le marché de l'événementiel se développe mais doit gagner en process. C'est ce qui ressort du Baromètre de la communication événementielle, publié par l'Anaé (Association des agences de communication événementielle) et OpinionWay, présenté ce matin.

    Un total de 150 annonceurs ont été interrogés sur leur communication événementielle. Il en ressort que près de 70% organisent des événements pour leurs collaborateurs en interne et investissent jusqu'à 24% de leur budget communication.

    71% mènent des appels d'offres auprès de quatre différentes agences en moyenne, mais 21% seulement signent des contrats de référencement sur une longue durée avec les agences spécialisées. Les annonceurs déclarent à 56% qu'ils basent leur choix sur la confiance, 18% sur le relationnel et 14% sur le prix. 8% mesurent l'efficacité de l'événement avec un ROI.

    "Il y a un paradoxe : l'annonceur a besoin d'avoir une relation régulière avec l'agence qui n'a pas le droit à l'erreur, mais ne signe pas pour autant de contrat sur le long terme", souligne Gérard Denis, porte-parole de l'Anaé.

    Par rapport à l'incertitude économique actuelle, les annonceurs montrent un certain attentisme. "Nous sommes conscients que les entreprises ont des arbitrages à faire dans leurs investissements. A nous de les convaincre de notre créativité et de notre efficacité dans la prise en charge logistique de leurs événements internes et grand public. En tout cas, nos agences adhérentes ont beaucoup de travail jusqu'à la fin de l'année", indique Michel Bensadoun, président de l'Anaé.

    Pour rappel, l'Anaé regroupe 60 agences événementielles et le marché est estimé à environ 2,5 milliards d'euros.

    Catalina Cueto

    source : http://www.pros-du-tourisme.com