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Revue de presse

Bonjour tout le monde!

 

Lu dans le Monde du 31 mai 2010

"Tous des bourreaux, mon cher!

Article de Nancy Husdon traitant de la violence  des tortures et citant pour exemple l'émission télé Zone Xtrème (concept de l'émission une victime(un comédien), un bourreau (un candidat) qui sanctionne par impulsion électrique les mauvaises réponses de la victime à ses questions, le tout sous les encouragements du public).

"Il semblerait qu'en étudiant les expériences sur la torture, l'on ait quand même remarqué ceci de singulier : mieux le sujet était intégré à la société, plus il était susceptible d'obéir à l'ordre de torturer. Les insoumis, c'étaient plutôt des marginaux,  des individus mal "intégrés". Ne devrait-on pas, dans ce cas, s'appliquer à enseigner à nos enfants un certain recul par rapport à leurs diiférentes appartenances, notamment... à l'identité national?""

"Quelle politique du rire?

Article de Jean Marc Moura

Au sujet de la polémique sur les "dérives des comiques sur les ondes ou à la télé"

"L'humour est un sujet trop sérieux pour le laisser aux mains de comiques ou pire, de ceux, hommes politiques en tête, qui prétendent lui assigner des limites (...) Cette configuration médiatique du rire impose un traitement particulier des hommes politiques, qui est renforcé et aggravé pâr deux caractéristiques bien françaises. La première est un culte de la grandeur étatique. La gravité est sans doute le bonheur des imbéciles, mais dans notre pays elle préside avec sa soeur, la solennité à l'exercice du gouvernement alors que la simplicité et le souci du service public ne les impose nullement"(...) La situation de vaudeville dans laquelle s'est empêtré M.Strauss-Khan, les jurons de M. Sarkozy, l'arrivisme sans fard de M.Besson, tout cela tranche avec la réserve parfois hautaine à laquelle nous avait habitués le personnel politique français, et se conjugue en outre au sentiment d'un déclassement de la France dans le monde, que nous rappellent quotidiennement les crises internationales où notre pays n'a qu'un poids limité.La France, qui n'est plus qu'une puissance moyenne, se voit pourvue d'une classe politique aux comportements médiocres. Le rire se venge alors de ces grands si petits, et de leur prétention à incarner une tradition trop lourde."

 

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